Le flacon en cristal est façonné par les Maitres Verriers. Le capot rond, en bois précieux de Wengé, est travaillé à la main par un Ebéniste d’art Français.
Tel un vent sur les joues qui à la fois gifle et caresse, « L’Indigène » révèle un sillage troublant, oscillant entre douceur et brûlure. Ses effluves aromatiques et baumés tracent des liens invisibles et éveillent des sentiments perdus et oubliés. L’indigène est « culture » avant d’être « produit » et porte en lui le message pur des peuples Autochtones des quatre coins du monde; Le Parfum est construit autour d’un accord Armoise-Myrrhe ; L’armoise nommée « IZERG » en langue Berbère naît dans les hauts plateaux de l’Atlas en Afrique du Nord; mariée à la résineuse Myrrhe noir d’Ethiopie, ces deux matières ancestrales échauffent nos peaux et dessèchent les océans. Aux teintes à la fois camphrées, lavandées, boisées et tannées de cuir, la fameuse Armoise Berbère est ici travaillée en “overdose” au point d’en faire un parfum racé et sauvage ...
Le début de la fragrance entame son discours haut et fort sur des notes fraîches de bergamote de Côte d’Ivoire , de basilique et de géranium rosat d’Egypte ; Mais l’armoise est rapide. Elle est si vive qu’elle nous encercle de ses bras généreux. Avec fougue, elle en vient presque à nous étouffer par son étreinte exubérante. Le cœur se dévoile par la sensuelle et florale Violette d’Egypte qui épouse les notes épicées du Gingembre du Nigeria et du Cumin noir d’Égypte, rehaussées par un Vétiver du Madagascar. L’armoise retrouve alors son équilibre grâce aux facettes chaudes et enveloppantes de la myrrhe.. le parfum s’adoucit , et c’est dans l’accalmie qu’il se poudre.
Le fond du parfum incarne la force ancestrale du féminin dans le masculin; Apparaît alors le grand Cèdre Berbère, l’un des derniers témoins des temps immémoriaux , il exprime sa puissance par ses notes boisées et nous plonge dans une magnifique immortelle du Maroc et un thé du Rwanda aux saveurs amères et sèches qui épousent les facettes animales et sauvages de la pierre de Djibouti surnommée « la pierre de Dieux » dans le sillage enivrant du Gurjum d’Afrique. « L’Indigène » puise enfin son élégance à travers les derniers rayons de lumière d’une armoise baumée et résolument addictive.